Les orages sont les phénomènes météorologiques les plus courants et peut-être les plus impressionnants de tous. T’es-tu déjà demandé comment se forment les orages ? Eh bien, je suis là pour te l’expliquer !
Effectivement, face à la beauté de ce phénomène, il est facile d’oublier qu’il existe une science derrière les tempêtes qui secouent notre planète. Lorsque la chaleur emmagasinée au sol est suffisante et qu’il y a assez d’humidité, l’air humide s’élève, se refroidit et se condense en gouttelettes d’eau pour former un nuage. Ce mécanisme s’accompagne d’une libération de chaleur et d’énergie.
Le cumulonimbus (gros nuage) peut ainsi mesurer 15 km de haut et contenir jusqu’à 3 millions de litres d’eau ! Dans le cumulonimbus, les particules chargées négativement se regroupent à la base du nuage et entraînent un déséquilibre avec le sol chargé positivement.
Les mouvements verticaux très violents à l’intérieur du nuage provoquent des collisions entre les particules d’eau et de glace. Ces chocs finissent par électriser le nuage, qui se charge positivement à son sommet et négativement à sa base. Lorsque ces collisions se produisent, elles créent de petits éclairs et boum : le tonnerre !
Le bruit du tonnerre est lui du au réchauffement très rapide de l’air engendré par la foudre. On le perçoit généralement après l’éclair, la vitesse du son étant moins rapide que la vitesse de la lumière, qui est d’environ 340 m/s (cette différence sert d’ailleurs à calculer la distance de l’orage).
Lorsque l’air est suffisamment refroidi, les courants ascendants sont stoppés. L’orage perd de sa puissance puis s’arrête.
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